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PHILIPPE NGUYEN - " le réseau peut énormément faciliter l’intégration lors d’une expatriation"

Écrit par Lepetitjournal Alger
Publié le 18 juillet 2016, mis à jour le 27 juillet 2016

 

Le Volontariat international en entreprise (VIE) est un programme du gouvernement français qui permet aux étudiants ou aux diplômés en recherche d'emploi d'effectuer une mission dans une entreprise française à l'étranger. lepetitjournal.com/alger est allé à la rencontre de Philippe Nguyen, ancien membre et responsable du club VIE à Alger. Malheureusement VIE est suspendu en Algérie depuis 2013, ce qui a beaucoup ralentit l'activité du Club. 

 lepetitjournal.com/Alger - Comment êtes-vous arrivé en Algérie ?

Philippe Nguyen - Le hasard. Il fallait que j'ai une expérience à l'étranger pour valider mon école de commerce.  J'ai donc opté pour un VIE, et là par hasard j'ai choisi l'Algérie. Je ne connaissais pas du tout le pays, je n'avais aucun apriori.  Dès la première année ça m'a beaucoup plu, c'était une super expérience qui m'a aussi permis de découvrir le pays. 

Pourquoi avoir choisi de faire parti du club V.I.E à Alger ?

J'ai eu l'opportunité de lancer le club VIE en 2012. J'ai été sollicité au départ par le club VIE et par Business France (anciennement UBIFRANCE) qui m'a aussi contacté. A l'époque nous étions nombreux : 80 VIE. Malheureusement le VIE a été suspendu en 2013 pour des raisons administratives entre les deux pays. C'est vraiment dommage car les VIE étaient une véritable passerelle entre les 2 pays. Les anciens VIE ont créé de l'emploi en local (presque 300 postes directs ou indirects) et devenaient un super vivier pour les entreprises internationales qui souhaitent développer du business en Algérie. Aujourd'hui  Business France et l'Ambassade ont entrepris une action pour relancer les VIE en Algérie pour courant 2016.

En quoi consistait votre mission au sein du club ?

Ma mission était principalement de promouvoir la formule VIE dans les entreprises,  aider les VIE qui s'installent  en Algérie et échanger avec les anciens sur le marché pour aider les nouveaux arrivants à ne pas perdre de temps sur des choses qu'ils ne connaissent pas notamment les parties administratives, le ciblage sur le marché, et la vie en général comme les questions sur le logement.

Quelles sont les  entreprises qui ont recours aux V.I.E  en Algérie ? 

De Grandes entreprises et également des petites entreprises. Pour les PME, les missions proposées sont généralement d'ordre commercial, technique, ou de gestion d'agence. Dans les GE, plus dans le financier, l'audit et le technique.

Le VIE est-il une formule demandée pour les entreprises françaises en Algérie ?

A l'époque oui, et si le VIE était relancé, il y aurait des postes, surtout pour les étudiants français qui sortent des écoles de commerce ou d'ingénieurs. Vu le contexte économique en Algérie, s'expatrier est de plus en plus compliqué en Algérie particulièrement à cause de la crise que traverse le pays actuellement. Beaucoup d'expatriés souhaitent rester en Algérie après leur mission mais les places sont actuellement de plus en plus rares. Le VIE est un bon compromis pour lancer des talents à l'international à coûts moindres. Cela permet de tester des candidats pour de futures embauches. 

?Quelles autres activités gérez-vous maintenant que le Club VIE est suspendu ?

Je suis actuellement Direction Général de WANA CONSULTING, une entreprise spécialisée dans le support informatique, l'assistance technique et le conseil RH, et je suis aussi président d'un Rotary Club : Alger Amirauté (Club service). Cela me permet de faire de bonnes actions et le club Rotary me permet aussi d'élargir mon réseau.

?Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui veulent s'expatrier en Algérie ?   

Il faut bien se renseigner, préparer, étudier son projet d'expatriation car il y a beaucoup de demandeurs. Ne pas hésitez à entrer dans des réseaux rapidement, pour s'intégrer plus facilement au pays. Avoir des gens sur qui s'appuyer, locaux ou autres français expatrié : le réseau peut énormément faciliter l'intégration lors d'une expatriation. Les algériens parlent très bien français et cela facilité notre intégration. Il faut prendre son temps pour comprendre les codes, les valeurs, et les habitudes locales. 

 

 

Meryem Faraoui, (www.lepetitjournal.com/alger) Lundi 18 juillet 2016

lepetitjournal.com Alger
Publié le 18 juillet 2016, mis à jour le 27 juillet 2016

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